LEF
A l'heure où nous entendons parler de notre devoir de citoyen, de voter et de bien réfléchir pour qui nous allons gracieusement donner notre voix, ou devrais-je dire notre âme ... pauvre de nous ...
J'aimerais parler du principe fondamentale de notre République doux héritage du siècle éclairé des LUMIERES (qui perso s'apparente à l'utopie Marxiste, mais là je m'égare), je pense que vous savez où je veux en venir, et oui à la devise "LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE"
J'ai envie de commencer par la Fraternité :
-« Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir ».
le terme "Fraternité" a été introduit en 1848, au cours du rapprochement des forces républicaines et du christianisme social, nous y voilà je sais ce qui me dérangeais maintenant c'est cette référence à l'église à ce délicieux faux semblant de bonne volonté chrétine (et non chrétienne).
La fraternité est déjà un non sens en soi , puisque c'est un nom commun féminin alors que sa définition première est "un lien, qui selon la nature, existe de frère à frère", sérieusement mettre au féminin un terme qui désigne des erectilo-phallocratus c'est pas un peu tiré âr les cheveux ?.
Donc si je comprends bien nous sommes tous frères, peu importe notre couleur, notre âge, nos moeurs ... juque là ça ne me dérange pas mais pour ce qui est alors de nos relations physiques avec le sexe opposé nous allons droit à l'inceste ! non ?
Et des gestes de Fraternité vous en voyais beaucoup vous dans la vie de tous les jours ? Personnellement j'ai appris que trop donner, c'était être prise pour une grosse (ça je le suis déjà) conne (tiens ça aussi lol) et tu ne recevais que des coups bas, pas toujours certes mais souvent ! Tant que l'humain restera humain on ne pourra jamais au grand jamais arriver à une "fraternité " dans le sens éthymolo-théorique de base. C'est humain de marché sur la tête de l'autre on appelle ça "de la survie" qui d'ailleurs est tout aussi humain !
- ensuite prenons le terme Egalité :
Alors celui là il me fait rire, parce qu'il signifie que la loi est la même pour tous, que les distinctions de naissance ou de condition sont abolies et que chacun est tenu à mesure de ses moyens de contribuer aux dépenses de l'État.
En clair t'as le droit et le devoir de payer tes impôts et autres taxes, oui c'est très réducteur comme traduction mais c'est tout de même comme cela que je le ressent
l'éthymologie de ce mot viens du latin aequalis, qui a une signification semblable à l’adjectif « égal » de ce qui est uniforme, est ce que l'être humain est uniforme ? aucun de nous ne ressemble à l'autre et donc aucune "égalité" entre nous. Encore un mot qui veut tout et rien dire, tous dépend de ce que l'on désire en faire et il prends tournure, c'est un mot plat neutre et sans piment surtotu qu'il ne nous représente pas !
Et le dernier Liberté :
La liberté qui d'après le terme de notre cher République consiste à pouvoir faire ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui.
Est ce que vivre, respiré, boire, manger, ... peu nuire à autrui ? et bien rien que cela , je peu répondre que oui dans certains cas la réponse peut être " oui"
Pour ce qui est de son éthymologie il y a deux écoles :
-Libertas : état de l'homme libre" ou bien Liberté a pour base deux racines :
« Li » comme lier, qui veut dire qui unit, qui attache…, et
« bert » qui signifie lumière éclatante, brillante.
La signification du mot liberté est : Qui est uni, qui est lié à la lumière ...
Dans les deux cas, je ne peux pas dire que je me sente libre, même si d'apparence et en comparant à d'autres pays cela ressemble à la Liberté, si nous avons le malheur de ne pas penser, réfléchir, s'habiller, se coiffer, parler,... comme tout le monde ou la grande majorité de la population, on est montré du doigt et rejeter de la société !
Et après n'allais pas me dire que les bases même de notre pays sont des plus claires et des plus droites, et c'est la preuve que même à l'époque les dirigeants savaient comment grâce à de belles paroles et de "jolis" mots endormir la population qui se plaignait. Avait-il déjà des expert en communication ? allait savoir ... Une chose est sûr c'est que pour gouverner ou du moins être écouter il faut impérativement savoir manier la langue de Molière et surtout être sûr des inepties que l'on dit !
Je vous laisse pour ce soir sur cette douce chanson d'un monsieur que je n'aime guère mais qui a su détourner notre marseillaise
Et dire que cette reflexion m'est venue dans mon bain aux algues vertes !
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