Le pendu !
Nous sommes au moyen âge, la coutume veut que les voleurs et autres brigands soient pendus en guise de peine.
Il fait froid, c'est un matin de lundi, jour de la lune, celui des exécutions... d'habitude les exécutions se font sur la place publique, amenées par des rues étroites et boueuses, parsemée d'immondices, saturées d'odeurs fortes et désagréables ...
Deux vieilles filles, prénommées Mélisande et Ambroisine, habitent à quelques pas du bourg, en extra muros...
Mélisande est laide, des cheveux dignes d'un crin de cheval, dégage une odeur pestilentielle. Elle a le visage d'une sorcière, nez proéminent, verrues tout azimut. Un regard insondable, des dents gâtées de peu de soins. Ses tenues sont des haillons. Elle est la répugnance faite femme. Sa soeur Ambroisine n'a rien à lui envier, si ce n'est qu'elle est bossu, légèrement demeurée et un filé de bave est toujours latent aux commissures des lèvres.
Toutes deux habitent dans une sorte de Chaumette, toute aussi bien entretenue qu'elles, elles vivent ensembles car jamais aucun homme n'a voulu d'elles. Mais aujourd'hui c'est jour de fête.
Faute de peu de place sur la place public des exécutions, une annexe est installée à coté de chez elle.
Elles s'activent à être les premières et à choisir leur proie. Voilà qu'arrive la carriole, avec nos deux voleurs publics. Ils ont tués, volés, violés tout ce qu'ils pouvaient sur leur passage. Ce n'est que justice de les voir être pendus. Nos deux soeurs, admirent ces deux condamnés. Regardent le rituel de l'exécution et partagent, écoutent et s'imprègnent de toute la rancoeur qui est portée par les villageois venus eux aussi. Elles aiment cette haine autour d'elles, ça les excite.
Une fois la pendaison faite, les badauds et autres voyeurs se pressent de rentrer chez eux, le vent et le froid sont à leur comble en cette journée d'Octobre. Mais nos deux soeurs, restent et attendent la tombée de la nuit. Nos deux pendus sont nus, un sac sur le visage. Mélisande décide de dépendre le premier, celui qui à sont gouts avait le sexe le plus dur et le plus juteux. Sa soeur l'aida à mettre le cadavre à terre et pour la première fois Mélisande se mit à califourchon sur un homme au sexe bandant...
Elle retroussa sa robe, et sentit entre ses cuisses le membre du pendu ... quelle délice chuchotât-elle, puis demanda l'aide de sa soeur pour être pénétrée. Ambroisine tint le membre avec envie, et le guida dans les entrailles avides de Mélisande.
Voilà que celle-ci, sentit monter en elle cette chaleur, dont elle avait tant entendu parlé, accélérant sa chevauchée, elle sentit la chaleur se diffuser en elle et lui échappa des cris de plaisir.
Ambroisine de rage, la poussa et voulu prendre sa place, avoir elle aussi la chance de connaitre se plaisir, cette sensation ... mais la voilà face au cadavre dont l'érection n'est plus aussi vive.
Qu''à cela ne tienne, Mélisande pris le membre et le pressa à sa base pour en faire un garrot afin que sa petite soeur puisse aussi jouir du même délice. Ambroisine ne se fit pas prier, d'autant plus qu'elle se mit dans la même position que son aînée, à califourchon sur le cadavre. Jupe retroussait, elle sentit le membre s'introduire en elle, et à chaque aller et venue... les mains de sa soeur qui accentuaient son plaisir... touchant son clitoris et l'entrée de son anus ... elle mit plus de temps que sa soeur pour sentir la jouissance l'envahir et eut la chance de récolter un peu de semence en elle.
Les deux soeurs, heureuses et repues de leur soif de plaisir rentrèrent chez elles. Seulement neuf mois plus tard ... Ambroisine enfanta. Elle se retrouva avec un nourrisson au cordon ombilical autour du coup, au visage tuméfié et à la langue bleue tel un pendu, au regard vide et aux membres atrophiés. Dans la ville, la nouvelle se répandit... l'enfant ne vécu guère plus de quelques minutes ... pas plus que le plaisir de sa mère lors du viol du cadavre de son père...
Moralité ? il n'y en a pas !